la berce

Publié le par cynthia

Heracleum sphondylium

 

affectionne les sols riches et humides

 

La berce commune est une plante bisannuelle ou vivace, grande (jusqu'à 2,50 m) à feuilles pennées, les segments dentés, les feuilles supérieures à base très élargie. Les fleurs sont blanches en grandes ombelles, avec les fleurs extérieures présentant des pétales très inégaux


source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Berce

 

 

 

Pour reconnaître une plante sauvage, il faut déjà avoir du temps devant soi, ne pas être pressé et se dire à brûle-pourpoint que c'est la bonne. Si dans un champ ou le bord d'une route, vous remarquez une plante avec de grandes fleurs blanches disposées en ombelles, arrêtez-vous et observez-là ! On reconnait la berce avec ses feuilles larges basilicaires pouvant aller de 20 cm de largeur à 50 cm de longueur. Les tiges sont très grosses, striées et poilues. Les inflorescences se développent comme sur la photo ci-dessous (à droite). Elles accueillent très souvent des insectes commes les abeilles ou les pentatomes rayées (dernière photo en bas du billet). Pour l'apprenti botaniste, la confusion avec la cigüe est impossible. Cette dernière sent mauvais, comporte des feuilles plus petites, plus foncées et déchiquetées, et surtout sa tige est glabre (sans poils). Contrairement à l'angélique, la berce n'est pas teintée de pourpre vers les ramifications supérieures, elle reste bien verte au niveau des fleurs.

 


http://www.cuisine-campagne.com/index.php?post/2007/05/26/257-la-berce

 

 

cuisine:

 

Les jeunes feuilles et pousses agrémentent délicatement une salade. Les jeunes tiges sont tendres, sucrée avec un arrière gout de mandarine, elles se dégustent crues pelées, confites ou dans les salades de fruits.
La présence de furanocoumarines rendant irritantes les parties matures mieux vaut les cuire. Par exemple en condiment dans du poisson, de la soupe ou des ragouts.

les jeunes feuilles ajoutées à des pommes de terre font de délicieux gratins

 

Les bourgeons ou fleurs fermées sont extras comme les tiges (là on les épluche délicatement) en les faisant fondre dans un peu d'huile d'olive et avec une vinaigrette, c'est délicieux, on peut aussi les conserver comme des cornichons et les rajouter dans les salades

 

Les inflorescences en bouton, cachées au creux des pétioles élargis, semblables à de petits brocolis, se dégustent simplement cuites à la vapeur et servies avec une sauce à la façon des asperges.
Les fleurs ne sont pas bonnes. Leur odeur d'urine de chien attire plutôt les mouches et autres diptères qui les fécondent.
Les fruits ont un fort parfum d'agrumes. Leur saveur aromatique et piquante évoque le gingembre

 

Ses fruits sont succulents et peuvent parfumer à souhait infusions ou lait pour des crèmes, etc... Ils ont un subtile goût d'agrume, voire de bergamote.

 

les graines sont interessantes en infusion dans du lait vegetal avec un soupçon de miel...sinon, je mange tout de la berce, crue ou cuite, avec une petite préference pour les boutons floraux juste revenus dans un peu d'huile, une pincée de sel.. ça fait un délicieux accompagnement.
en Russie ils la font fermenter comme de la choucroute

 

http://les-herboristes.forumactif.com/t1147-la-berce

 


On croit que la berce laineuse a été la plante printanière la plus consommée par les Amérindiens du Canada et vraisemblablement des États-Unis. Plante ubiquiste s'il en est, elle pousse de l'Alaska à Terre-Neuve et, au sud, jusqu'en Californie, en Arizona et en Georgie. On l'appelait « la patronne de tous les légumes verts ». On mangeait les jeunes feuilles et leurs pétioles ainsi que les jeunes tiges avant que la plante ne fleurisse, la récolte se faisant généralement d'avril à juin. À cause de la présence, dans les feuilles matures et dans la pelure des tiges et pétioles, de composés photosensibilisants et irritants appelés furanocoumarines, il est important de manger les feuilles très jeunes et de peler les tiges et les pétioles, chose que les Amérindiens savaient sans pour autant en connaître l'explication scientifique moderne. Les tiges et les pétioles étaient souvent mangés crus, sur place. Ou bien on les mélangeait à de l'huile ou de la graisse animale. Plus tard, on les a mangés en les plongeant dans un bol de sucre, à la manière de la rhubarbe, d'où le nom vernaculaire de « rhubarbe des Indiens ». Chez certaines nations, on les faisait rôtir avant de les peler et de les manger. On les faisait également bouillir avec de la viande ou du poisson dans des soupes ou des ragoûts. Fendus en deux et séchés, les pétioles étaient parfois conservés tout l'hiver. Un autre mode de conservation consistait à les couper en petits morceaux et à les tremper dans du sang, dans le but de les utiliser plus tard dans les soupes (voir notre recette dans Documents associés).

À noter toutefois que les tiges et les pétioles sont bien meilleurs crus, la cuisson leur faisant perdre une bonne partie de leurs principes aromatiques.

Les Amérindiens ont employé les cendres des feuilles comme succédané du sel. Plus riches en potassium qu'en sodium, ces cendres ont l'avantage d'être moins dommageables que le sel de table ordinaire pour les personnes qui souffrent d'hypertension.

En Europe de l'Est, on recueillait, sur les tiges et les pétioles qui avaient été mis à sécher au soleil, une exsudation sucrée que l'on employait pour la confection de friandises. On en a également fait un alcool.

Avec les fruits (que l'on appelle à tort « graines »), on a fait une sorte de boisson enivrante. On les a aussi employés comme assaisonnement, surtout durant l'hiver. D'ailleurs, leur agréable saveur d'orange en fait un aromate tout indiqué pour la confection de sorbets ou de glaces.

Bien qu'on l'ait affirmé, il n'est pas certain que les Amérindiens aient consommé les racines, dont la saveur est piquante, amère et extrêmement aromatique. Mais ce n'est pas impossible puisque, en Europe, on a consommé celles de deux espèces proches, tout aussi aromatiques. On ne les employait qu'en petite quantité, comme condiment.

 

 

 

La racine, les feuilles et les fruits de la berce spondyle ont été employés en Europe comme aphrodisiaque, stimulant, digestif, hypotenseur, vermifuge, résolutif, détersif. La plante a servi à soigner l'asthénie sexuelle, les troubles de la digestion, les gaz, l'hypertension artérielle, l'insuffisance rénale et l'épilepsie.

Les fruits ont été employés contre la blennorragie.

La racine se prend en décoction, à raison de 15 grammes par litre d'eau. On en prend 3 verres par jour.

Les fruits se prennent en infusion à raison de 2 cuillerées à thé par tasse d'eau. On infuse 10 minutes et on prend 3 tasses par jour.

En usage externe, on s'est servi de la décoction de la racine en compresses et lavages pour soigner oedèmes, tumeurs, abcès, furoncles et ulcères atones. On la prépare à raison de 30 grammes de racine par litre d'eau.

 

source: http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Plante.aspx?doc=berce_hm

 

 

 

Publié dans plantes herbassées

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